Foire aux questions

Est-ce que la CPP/Adp exige les droits exclusifs de mon article ? 

Oui. La CPP/Adp prendra uniquement en considération les articles qui n’ont jamais été publiés, qui ne sont pas en cours d’évaluation par d’autres revues et qui ne chevauchent pas outre mesure d’autres travaux déjà publiés ou en cours d’évaluation. En général, lorsqu’un article est publié par la CPP/Adp, la revue autorise sa reproduction ultérieure dans des volumes revus et corrigés, sa reproduction substantielle dans des articles de synthèse ainsi que tout autre usage raisonnable.

Qu’en est-il de la publication d’un travail de recherche sur Internet ? Cela entre-t-il en conflit avec une soumission auprès de la CPP/Adp ? 

Il est tout à fait possible de soumettre un travail de recherche, disponible à la lecture ou offert en téléchargement sur Internet, auprès de la CPP/Adp. Néanmoins, ne soumettez votre article à la CPP/Adp que si vous êtes prêt à en supprimer l’accès en ligne dès lors qu’il est accepté aux fins de publication. De façon plus spécifique, la revue ne fournira pas aux auteurs les fichiers PDF verrouillés des articles acceptés aux fins de publication sur leur site Web personnel, de distribution à des tiers ou pour tout autre usage. La CPP/Adp considère que la disponibilité en ligne d’un article accepté ou publié constitue une violation de ses droits d’auteur. En matière de protection des droits d’auteur, la CPP/Adp demande la coopération des auteurs. Les versions antérieures des articles peuvent rester en accès libre sur Internet.

Existe-t-il une procédure d’appel à la CPP/Adp pour les articles rejetés ?

Lorsque les articles sont rejetés, la revue se montre très réticente à envisager des procédures d’appel. Toutes les revues font inévitablement des erreurs de type I (rejet de bons articles) et de type II (acceptation d’articles imparfaits). Fort heureusement, il existe une solution simple pour les erreurs de type I : soumettre votre article auprès d’une autre revue. En général, il existe un nombre suffisant de débouchés pour que le refus par un autre journal ne pénalise pas injustement l'auteur, à condition toutefois que l’opération soit menée dans des délais raisonnables.

En mettant l’accent sur des questions de politique publique spécifiques au Canada, la CPP/Adp a conscience que dans certains cas, les débouchés de qualité comparable peuvent être limités. C’est pourquoi nous sommes particulièrement attentifs à l’évaluation des articles soumis dans notre revue. En définitive, nous ne disposons tout simplement pas des délais éditoriaux suffisants pour entreprendre des procédures d’appel. S’il existe un malentendu important et manifeste du côté du lecteur critique, il peut être judicieux d’en faire part au rédacteur en chef ou au corédacteur en charge de votre article. Sinon, la meilleure solution reste de soumettre votre article auprès d’une autre revue.

Les auteurs doivent bien comprendre que l’espace n’est pas illimité dans la revue et que les relecteurs critiques ne sont pas si nombreux. Parfois, le rédacteur en chef et/ou les corédacteurs décideront de ne pas évaluer un article non pas en raison d’imperfections ou de lacunes, mais parce que son sujet est trop spécifique pour une revue de politique de portée générale telle que la CPP/Adp, qu’il manque d’analyse (c.-à-d. que son contenu est davantage descriptif qu’analytique) ou qu’il se présente comme une discussion superficielle par rapport aux implications politiques. Bien que de telles décisions soient manifestement subjectives, et il ne fait aucun doute que les auteurs les accepteront, elles sont néanmoins nécessaires.

Quelle est la politique de la CPP/Adp en matière de disponibilité et de confidentialité des données ?

En principe, les articles publiés par la CPP/Adp doivent s’appuyer sur des données pouvant être mises à la disposition des lecteurs. Néanmoins, cette mise à disposition des données utilisées dans les articles publiés ne sera pas toujours possible. Toutefois, la CPP/Adp demandera au minimum une description détaillée et précise de la façon dont l’ensemble de données a été établi, dont les valeurs aberrantes ont été rejetées etc., l’objectif étant que le lecteur puisse, en principe, reproduire de manière exacte ce qui a été développé dans l’article.

Parfois, les articles s’appuient sur des données confidentielles. Cela pose un problème particulier avec certaines données de Statistique Canada. En fait, il arrive assez fréquemment que les chercheurs canadiens fassent appel à Statistique Canada pour réaliser des régressions à leur place sans avoir accès eux-mêmes aux données. La revue n’exclut pas les travaux utilisant des données confidentielles. Néanmoins, la confidentialité réduira sensiblement la valeur académique d’un article. À l’inverse, dans certains cas, le simple fait de produire et de mettre à la disposition du public une source de données intéressante peut représenter la valeur même de l’article.

En résumé, la revue préférera les articles s’appuyant sur des données pouvant être mises à la disposition du public sur demande. Néanmoins, les articles s’appuyant sur des données confidentielles ne seront pas exclus; le cas échéant, la description des données devra être très claire afin qu'une personne ayant eu accès aux données puisse reproduire les résultats.